jeudi

La lumière Blake


Ouaip, Zik, scotché par William Blake, j'ai été aussi.

...Et puis je crois qu'on avait des goûts en commun :

"Bring me my Bow of burning gold
Bring me my Arrows of desire ;

Bring me my Spear: O clouds unfold !

Bring me my Chariot of fire
."

"Apportez-moi mon arc d'or brûlant
Apportez-moi mes Flèches de désir;

Apportez-moi ma Lance: O nuées ouvrez-vous!

Apportez-moi mon Chariot de feu!"


Dessin de William Blake, de la collection de Sir Geoffrey Keynes,
extrait du livre “Drawings of William Blake - 92 pencil studies”
de Sir Geoffrey Keynes, éd. Dover.



Vous y croyez, vous, qu'il est né en 1757 ?
C'est le père de la BD moderne, ce gars !


mardi

Fourmigraine

© Saxton Freymann, Joost Elffers, Mila Boutan Eds

Nan, ce coup-ci, ce n'est pas une migraine de lendemain de Kro. Mais j'ai beau tourner le problème dans tous les sens, essayer de fourmiller d'idées, je sèche grave. J'aimerais être comme ces fourmis qui peuvent porter 60 fois leur poids. Moi, je croule sous le mien. Sans les Cerises, je ne serai qu'un pauvre noyau creux. Un fourminable.

dimanche

Trouver sa place...


Challoween


Qui a fait mumuse avec le chat de la voisine ?!

Sinon, pour les chiens qui foutent grave la citrouille, c'est par ...

vendredi

Pour Vio, une plongée dans l'univerre

Tu vois, Vio, j'ai pas ta longue-vue pour zieuter l'univers.
En ce moment, j'ai juste envie de rester dans ma capsule.
Ma terre à moi n'est pas bleue comme une orange (ni comme une cerise), ses océans sont moins infranchissables et elle tient dans une... bière.
Meuh non, sans fleur ni couronne, pfff, juste un petit univerre, hein.
Parce que bière qui roule amasse la mousse. Lol.

Elle me manque.
Alors quand je la cherche, je vais faire un tour ici.
Je me demande sur quel continent et derrière quel visage elle se cache...

Réveil difficile

lundi

Je ne naîtrai pas


"Je ne naîtrai pas."
Non, c'est pas moi qui le dit, c'est Tadeo Igamas.
Bah je ne sais pas pourquoi, c'est à cause de Koltès, Vio, que je pense à ce poète espagnol contemporain, presque inconnu. Solitaire, désespéré comme Quai Ouest, mais hurlant la vie.
C'est ma tante Elena qui me l'a fait découvrir.


"Je ne naîtrai pas.
C'est décidé, je ne pousserai pas la porte.
Je resterai là, recroquevillé,
rivé à l’outre, à l’outre-présent,
lové comme un chien dans le grand intérieur.
Alors, n’insistez pas, je ne naîtrai pas.
[...]
Je vous laisse le Dehors,
je vous laisse le vent hurlant,
je vous laisse le futur et la mort lente des fous.
C’est dit : je ne naîtrai pas.
Je ne veux connaître ni l’air du temps,
ni la poussière rouge des chemins.
Je ne veux pas fouler l’asphalte des routes
ni frotter mes doigts gourds sous le froid des ponts.
Je ne naîtrai pas. [...]

Je ne veux pas lever les yeux vers la Grande Ourse
je ne veux pas suivre le pas des enfants-soldats,
je ne veux pas rire avec les hyènes,
je ne veux pas attendre, sourdre, jaillir, exulter,
je ne veux pas pleurer l’absent,
je ne veux pas regarder couler le flot obscène des fontaines aux dollars,
je ne veux pas cueillir la dernière feuille du dernier arbre de la dernière forêt,
je ne veux pas caresser de ventre,
je ne veux pas danser dans les néons.
[...]
Je n’écrirai pas mon nom sur le sable,
je veux rester sans nom.

je ne naîtrai pas.

Rester l'inassouvi."

Tadeo Igamas, "Mésattentes", 1971.

jeudi

Yes, je remember très bien, Satya...

...que j'avais pris le primate dans le pif (je l'ai toujours), ce soir de réveillon-là, et que Zik n'a pas pu s'empêcher d'immortaliser la mandale que je me suis ramassée dans la face (je viens de retrouver la photo). Bon, c'est vrai que j'en avais un de trop (dans le pif). Mais j'ai bien cru qu'il m'avait déplacé la cloison, cet abruti. Trop flou pour bien riposter, j'étais (je crois que le tapis a été un peu tagué au punch). La prochaine fois, c'est moi qui lui tague le portrait. Meudon ou non, cette année, tu seras gentille Zik, tu viens mieux accompagnée, sans bipède sous-neuroné, please...

mercredi

Le vrai non du Soldat inconnu

Lui, à gauche, c'est le lieutenant de Groin-Embrenne (ça pose le ton, hein...), plus inconnu du tout.
Et le vieux bonhomme, à droite, c'est Ebenezer Raidart, le surveillant du cimetière.
J'étais pas un fan transi de Larcenet et Casanave, mais Damien m'a filé cet album et sérieux, c'est un p'tit bijou, je vais suggérer à Solange et Madeleine de le mettre en "coup de coeur" à la Malle de l'Ange.
Un bon coup de clairon (enfin, de crayon) contre ces saloperies de guerres.

Z'avez déjà écouté du punk rock avec un gramophone ?