samedi

Il n'y a pas de hasard


Croyez-moi, la visite ici vaut le détours...

Enigma








Un site plein d'interrogations...

mercredi

Attentat polyrique dans le métro


Ils ont commencé à frémir, juste avant Babylone.
Et puis, tout à coup, leurs voix ont explosé.
J'ai regretté que tu ne sois pas là, Satya !
Oui, un attentat dans le métro parisien.

Le gars à lunettes, assis à gauche, par contre, impossible à dérider...

mardi

Pour écouter un peu ses yeux



Hier, j'ai croisé Théo, vous savez, le fils du voisin de ma tante. Elena l'avait invité à manger chez elle avec son père. Théo est sourd mais il sait lire sur les lèvres. Il va au lycée à l'INJS, dans le 5ème arrondissement. Je l'observais en train de signer en LSF (Langue des Signes Française), c'est une vraie chorégraphie. Quand sa diction n'était pas compréhensible, on s'est débrouillés avec un bloc notes. Mais je ne rêvais que d'une chose : pouvoir lui répondre en LSF. Je ne comprends pas pourquoi on ne nous l'enseigne pas à l'école, au moins les bases. J'aimerais qu'il m'apprenne à signer...

dimanche

Dimanche poétique itou (4)

A Pandore et Toscane

Parce que ça me rappelle une drôle de chevauchée
parce qu'il avait une tête de tsigane
parce que c'était un sacré inventeur aussi
parce que j'aime les road movies
parce que c'était Charles Cros


Tsigane

Dans la course effarée et sans but de ma vie
Dédaigneux des chemins déjà frayés, trop longs,
J'ai franchi d'âpres monts, d'insidieux vallons.
Ma trace avant longtemps n'y sera pas suivie.

Sur le haut des sommets que nul prudent n'envie,
Les fins clochers, les lacs, frais miroirs, les champs blonds
Me parlent des pays trop tôt quittés. Allons,
Vite ! vite ! en avant. L'inconnu m'y convie.

Devant moi, le brouillard recouvre les bois noirs.
La musique entendue en de limpides soirs
Résonne dans ma tête au rythme de l'allure.

Le matin, je m'éveille aux grelots du départ,
En route ! Un vent nouveau baigne ma chevelure,
Et je vais, fier de n'être attendu nulle part.


Les dimanches poétiques sont une initiative de Celsmoon, initiative partagée maintenant par :

Edelwe, Mango, Lepetitmouton, Abeille, Emmyne, Paradoxale, Chrestomanci, Mariel, Laurence, Ankya, Herisson08, Anjelica, Schneeweiss, George, Uhbnji, Fleur, Esmeraldae, Armande, Restling, Satya, Violette, Zik, Lystig, Amos, Bookworm, Emma, Julien...

vendredi

O...bsession

Moi aussi, Sat', l'Ombre me suit partout, dans les vitrines, les rétros des voitures, les miroirs d'ascenseurs, et puis, là, le rire d'une passante, le flou d'un chevelure, un parfum qui me broie le ventre... paranoïa ?

mercredi

vivre en 140 caractères maximum

ma vie passionnante intéresse le monde entier en moins de 140 caractères ma vie passionnante intéresse le monde entier en moins de 140 caractères ma vie passionnante intéresse le monde entier en moins de 140 caractères ma vie passionnante intéresse le monde entier en moins de 140 caractères ma vie passionnante intéresse le monde entier en moins de 140 caractères ma vie passionnante intéresse le monde entier en moins de 140 caractères ma vie passionnante intéresse le monde entier en moins de 140 caractères ma vie passionnante intéresse le monde entier en moins de 140 caractères

dimanche

Dimanche encore : poète mystère


Quel poète se cache derrière ce visage ?

C'est un défi poétique de Chani.
Je vous préviens, c'est hyper corsé.
Le gagnant remporte, eh bien...
son estime en rimes.

Amos pour Chani

Dimanche poétique itou (3)

© Sabine Weiss, vers la lumière, 1953.

Oui, je sais, c'est encore un Boris.
Mais c'est l'un de mes préférés.


"Il a dévalé la colline
Ses pieds faisaient rouler des pierres

Là-haut entre les quatre murs

La sirène chantait sans joie


Il respirait l'odeur des arbres

Il respirait de tout son corps

La lumière l'accompagnait

Et lui faisait danser son ombre


Pourvu qu'ils me laissent le temps

Il sautait à travers les herbes

Il a cueilli deux feuilles jaunes

Gorgées de sève et de soleil


Les canons d'acier bleu crachaient

De courtes flammes de feu sec

Pourvu qu'ils me laissent le temps

Il est arrivé près de l'eau


Il y a plongé son visage

Il riait de joie il a bu

Pourvu qu'ils me laissent le temps

Il s'est relevé pour sauter


Pourvu qu'ils me laissent le temps

Une abeille de cuivre chaud

L'a foudroyé sur l'autre rive

Le sang et l'eau se sont mêlés


Il avait eu le temps de voir

Le temps de boire à ce ruisseau

Le temps de porter à sa bouche

Deux feuilles gorgées de soleil


Le temps de rire aux assassins

Le temps d'atteindre l'autre rive

Le temps de courir vers la femme

Il avait eu le temps de vivre."


Boris Vian,
Le temps de vivre, 1954


Un soir de juin 59, il est allé assister la première de l'adaptation cinématographique de son roman
J'irai cracher sur vos tombes.
Cette adaptation, il la reniait, il s'était battu contre, il ne voulait pas
de son nom au générique. D'ailleurs, il est mort avant le générique.
Mais heureusement pour nous, il avait eu le temps de vivre.

Les dimanches poétiques sont une initiative de Celsmoon, initiative partagée maintenant par :

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mardi

La rubrikabrak de Chani (1)


Faire des cartons de déménagement, c'est mettre le nez dans la boîte de Pandore, avant de lui coller un gros haut/bas fragile dessus.
Chani a mis la main sur une vieille coupure de 1938 du Petit Journal. On y voit notre arrière-grand-oncle Igor, le frère de mon arrière-grand-mère (du côté d'Elle). Il venait de battre un record d'altitude à plus de 17.000 mètres.
Si les fantômes pouvaient parler...

Mais Chani a une faible pour cette autre photo :


Une sacrée nana, cette Amelia Earhart. Elle a été la première femme aviatrice à traverser l'Atlantique en 1928, avant d'accomplir de nombreux autres exploits en solitaire.
Inutile de vous expliquer pourquoi elle fascine ma sister....

Le croque d'Odile a les yeux verts

Eh, Satya, c'était elle, la fille aux yeux verts ?
Après tout, on a tous quelque chose en nous de Tennessee...



Tu l'as revue dimanche chez Odile ?
Elle a un petit air de Zik, non ?

lundi

Dark, j'adore



Une vidéo sharée par la cop' d'une cop' de Chani.
Merci, Luz, trop fun.
Qui aurait cru que les gothiques aimait les Légo ?

Ben quoi, on peut aimer les Légaux et Micho, hein.

Visez bien le troisième trompettiste à partir de la gauche,
c'est Vian, planqué sous son costume.
En train de mijoter les paroles du Blouse du dentiste.

dimanche

Dimanche poétique itou (2)

Pour Violette...
(Et merci à toi, Celsmoon.)



"Sur une grande route, il n'est pas rare de voir une vague, une vague toute seule, une vague à part de l'océan.

Elle n'a aucune utilité, ne constitue pas un jeu.

C'est un cas de spontanéité magique."

Henri Michaux, Ailleurs, Au pays de la Magie.


PS : On s'y fait bien, à ces dimanches, Sat' ! Et Zik, j'aime toujours autant tes patins ;-)


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Dimanche poétique itou

Boris Vian © Arte/Collection Fond d'ecran

Ben moi, je suis qu'un pouêt du dimanche,
mais il y en a un vrai de vrai que j'aime
et qui l'était tous les jours,
alors voilà :


Je veux une vie en forme d'arête

Je veux une vie en forme d'arête
Sur une assiette bleue
Je veux une vie en forme de chose
Au fond d'un machin tout seul
Je veux une vie en forme de sable dans des mains
En forme de pain vert ou de cruche
En forme de savate molle
En forme de faridondaine
De ramoneur ou de lilas
De terre pleine de cailloux
De coiffeur sauvage ou d'édredon fou
Je veux une vie en forme de toi
Et je l'ai, mais ça ne me suffit pas encore
Je ne suis jamais content

Boris Vian

jeudi

Tomber, oui. Mais doucement.

Falling Slowly - Glen Hansard (acoustic cover)


Quand Michael Schulte chante Glen Hansard. Le grand kif.
Oui, Glen Hansard (arrête de râler, Vio, et je te rappelle que t'as toujours mon CD en otage)
J'ai découvert les vidéos de Michael il n'y a pas longtemps.
Ce gars a composé plusieurs chansons, à la mort de son père
(un extrait ),
alors forcément, le manque en musique, ça me parle.
En plus, il est assez canon, ce qui ne gâche rien...

Mat

Bon, ok, tu m'as eu, Sat'.
Echec et mat.
Bien failli me casser une pat'.