Ton poète est un grand vaisseau d'or… There was a mighty ship carved of massive gold: Its masts touched the azure, on the unknown seas; The Cyprus of love, hair loose, with nude torso Stretched herself on its prows, in excessive suns.
One night, however, there came the great danger In those clever oceans where the Sirens sing; This horrible shipwreck inclined the ship’s bottom Toward the depths of the abyss, unchanging grave.
There was a ship of gold, and its diaphanous flanks Displayed its rich hold to those profane sailors, Disgust, Hate, and Nerves… they split it between them.
What is left of the ship from that so brief Tempest? What has my heart become, but a deserted ship? Alas! it has foundered on the vacuum of the dream. ___________________________________________________ C'était un grand Vaisseau taillé dans l'or massif: Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues; La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues, S'étalait à sa proue, au soleil excessif. Mais il vint une nuit frapper le grand écueil Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène, Et le naufrage horrible inclina sa carène Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil. Ce fut un Vaisseau d'Or, dont les flancs diaphanes Révélaient des trésors que les marins profanes, Dégoût, Haine et Névrose, entre eux ont disputés. Que reste-t-il de lui dans la tempête brève? Qu'est devenu mon coeur, navire déserté? Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve! _________________________________________________ Kiss, Amos, et double kiss à Chani. Beau jeu, très beau poète…
Hi hi, bravo Celsmoon, la lune a mis le temps pour découvrir Emile et faire ses premiers pieds... euh pas ! Un petit pied pour l'homme, un grand verre pour nous...
Tu sais bien, Chani, je suis plus Googledouée que poèmophile (pas sûr que ça existe, "poèmophile"). Belle trouvaille que cet Émile, s'il avait pu croisé l'Émilie de Satya, sûr, ils se seraient plus.
Bah, Vio, je te charrie ;-) Y'a encore dix jours, je ne connaissais pas un vers de Nelligan. Mais je me suis dit qu'avant de mettre un pied au lycée au Québec, j'avais intérêt à jeter un google-oeil sur leurs poètes nationaux. Si ça peut m'aider à avoir un plan... Paraît que les cheums sont assez cute là-bas.
Ton poète est un grand vaisseau d'or…
RépondreSupprimerThere was a mighty ship carved of massive gold:
Its masts touched the azure, on the unknown seas;
The Cyprus of love, hair loose, with nude torso
Stretched herself on its prows, in excessive suns.
One night, however, there came the great danger
In those clever oceans where the Sirens sing;
This horrible shipwreck inclined the ship’s bottom
Toward the depths of the abyss, unchanging grave.
There was a ship of gold, and its diaphanous flanks
Displayed its rich hold to those profane sailors,
Disgust, Hate, and Nerves… they split it between them.
What is left of the ship from that so brief Tempest?
What has my heart become, but a deserted ship?
Alas! it has foundered on the vacuum of the dream.
___________________________________________________
C'était un grand Vaisseau taillé dans l'or massif:
Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues;
La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues,
S'étalait à sa proue, au soleil excessif.
Mais il vint une nuit frapper le grand écueil
Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène,
Et le naufrage horrible inclina sa carène
Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.
Ce fut un Vaisseau d'Or, dont les flancs diaphanes
Révélaient des trésors que les marins profanes,
Dégoût, Haine et Névrose, entre eux ont disputés.
Que reste-t-il de lui dans la tempête brève?
Qu'est devenu mon coeur, navire déserté?
Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve!
_________________________________________________
Kiss, Amos, et double kiss à Chani.
Beau jeu, très beau poète…
Trop balèze, Vio ! Toi aussi tu connais le 602, rue de La Gauchetière, où il est né, à Montréal ? Chani y a vu une plaque ??
RépondreSupprimerChapeau, Violette, quel empressement
RépondreSupprimerà démasquer un inconnu !
si vite, ôter tous ses vêtements
et déjà son âme mise à nu...
Toi, reine de philosophie
te voilà foudre...de poésie !
(Je rends hommage au roi Google,
à ses espions et ses boussoles ?)
PS : Satya étais-tu endormi
ou bien au coeur d'un attentat ?
j'aimerais être une fourmi
pour voir ce qui t'arrêta...
Zik je n'te jette pas la pierre
si tu oublies les québécois
le poète que tu préfères
je sais qu'il marche au bord d'un toit
Chani
Ouh la Chani! ça vole haut! Au fait sur France Inter auj, un type parlait de Amelia Earhart...
RépondreSupprimerMince alors, loupé, c'était à quelle heure ? Meuh t'écoutes France Inter, toi ?!
RépondreSupprimerMais c'est le bon Emile Nelligan !!!
RépondreSupprimerHi hi, bravo Celsmoon, la lune a mis le temps pour découvrir Emile et faire ses premiers pieds... euh pas ! Un petit pied pour l'homme, un grand verre pour nous...
RépondreSupprimerTu sais bien, Chani, je suis plus Googledouée que poèmophile (pas sûr que ça existe, "poèmophile").
RépondreSupprimerBelle trouvaille que cet Émile, s'il avait pu croisé l'Émilie de Satya, sûr, ils se seraient plus.
Tst tst ? Tu crois que je lui aurais laissé l'Emile !
RépondreSupprimerBah, Vio, je te charrie ;-) Y'a encore dix jours, je ne connaissais pas un vers de Nelligan. Mais je me suis dit qu'avant de mettre un pied au lycée au Québec, j'avais intérêt à jeter un google-oeil sur leurs poètes nationaux.
RépondreSupprimerSi ça peut m'aider à avoir un plan... Paraît que les cheums sont assez cute là-bas.
Directement démasqué... ouf je n'aurais pas trouvé!
RépondreSupprimer